Gebete - Gebete
Von Jean-Yves JUGUET
Über
Während meiner vielen Reisen konnte ich in Indien und im Himalaya Menschen entdecken, die von religiösen Überzeugungen fasziniert waren, die sich stark von unseren monotheistischen Religionen unterschieden.
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Oft von diesen unbekannten Riten angezogen, habe ich viel Zeit damit verbracht, durch die Ghats von Benares zu wandern, um den Hinduismus durch Pilger zu entdecken, die von allen Sünden gereinigt werden möchten, sowie durch Sadhus, hinduistische Asketen. die alle Bindungen des materiellen Lebens aufgegeben haben, um sich ausschließlich ihrer spirituellen Suche zu widmen, ohne zu vergessen, jeden Abend an den Ufern des Ganges an der von Brahmanen organisierten Aarti-Zeremonie teilzunehmen.
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Durch meine Reisen und Wanderungen im Himalaya konnte ich die Leidenschaft der Pilger für den Buddhismus entdecken: in Nepal, Bhutan, Tibet, Sikkim, Spiti, Ladakh ... sowie in Asien Südosten: in Vietnam, Laos, Kambodscha und Asien: in der Mongolei und in China.
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Die Mehrheitsreligion aller Länder des Nahen Ostens ist bei weitem der Islam , wie ich ihn unter anderem in Ägypten und Jordanien entdecken konnte, mit Ausnahme Israels, das Judentum praktiziert.
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Während ich durch die südlichen Regionen Äthiopiens reiste, akzeptierte ich das Treffen mit Menschen, deren Überzeugungen die Lebensweise, die Beziehungscodes, die Körper und die Verbindung zur Natur durchdringen. Ihre Repräsentationen der Welt sind unseren westlichen Ansätzen fremd, die sich trennen und kategorisieren, und sie bleiben für uns oft undurchsichtig.
Diese Regionen sind geprägt von den animistischen Traditionen der Stämme, die sie durchstreifen.
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Portfolio
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Lorsqu'un novice entre dans le monastère, sa tête est rasée en laissant trois zones bien délimitées (en haut et sur les côtés) représentant les trois joyaux de la foi bouddhiste: le Bouddha, les enseignements et les moines. Tout au long de leur enseignement, les novices passent des examens exigeants, dés la premiere épreuve réussie, une touffe d'un côté est rasée, l'obtention du deuxième examen, permettra de garder que la touffe supérieure, jusqu'à l'épreuve finale où cette dernière sera tondue. C'est une manière astucieuse d'identifier le jeune moine dans l'evolution de son enseignement. Cette pratique est unique au Vietnam. © Jean-Yves JUGUET ®
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Varanasi, l’ex-Bénarès, s’endort et se réveille au son des prières qui émanent des multiples temples dédiés à Shiva. Ils sont des milliers si l’on tient compte de ceux que les habitants consacrent, chez eux, à la divinité. Ville sainte, haut lieu de l’hindouisme, elle attire Indiens et touristes sur les berges en gradin du Gange. © Jean-Yves JUGUET ®
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Un sadhu est un ascète hindou qui a renoncé à toute attache de la vie matérielle pour se consacrer uniquement à sa quête spirituelle. Il se doit de renoncer au plaisir, à la richesse et au pouvoir. Un certain nombre d’entre eux sont toujours mariés quoi qu’ils aient coupé tout lien avec leur famille. De la même manière, on compte beaucoup de sadhus ayant des diplômes universitaires. La plupart du temps, les personnes qui deviennent sadhus attendent un âge avancé ; c’est en vieillissant qu’ils décident de renoncer à toute attache matérielle. Très souvent, ils sont d’ailleurs officiellement morts pour l’état indien.Ils coupent tout lien avec leur famille et ne possèdent quasiment rien. Ils revêtent une longue tunique que l’on appelle longhi. Cependant, rien ne les oblige à porter cet habit. Certains courants de sadhus se promènent toujours nus. N’ayant pas de maison propre, ils se déplacent continuellement sur les routes et deviennent des mendiants, comptant sur la générosité des gens pour survivre. Les dons sont leur seule manière de se nourrir. Dans les familles hindoues croyantes, il n’est pas rare d’avoir recours à un sadhu pour arranger des problèmes familiaux. Pour les hindous, ils sont des représentants terrestres des dieux et à ce titre sont généralement adorés. Les sadhus représentent environ 0,5% de la population indienne, ce qui correspond à environ cinq millions d’individus. Être sadhu n’est pas une vocation réservée aux hommes ; parmi ces millions de sadhus, on distingue environ 10 % de femmes que l’on peut appeler sadhvi. En Inde et de plus en plus à travers le monde, ils sont connus sous le nom de « baba ». Cette appellation s’est développée en partie grâce à Baba Rampuri. Cet homme, américain d’origine, est parti en Inde à l’âge de 18 ans et a renoncé à tout, y compris son nom, pour devenir sadhu. C’était en 1969. Il est devenu célèbre en Occident après avoir écrit "l’autobiographie d’un sadhu". © Jean-Yves JUGUET ®
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Un sadhu est un ascète hindou qui a renoncé à toute attache de la vie matérielle pour se consacrer uniquement à sa quête spirituelle. Il se doit de renoncer au plaisir, à la richesse et au pouvoir. Un certain nombre d’entre eux sont toujours mariés quoi qu’ils aient coupé tout lien avec leur famille. De la même manière, on compte beaucoup de sadhus ayant des diplômes universitaires. La plupart du temps, les personnes qui deviennent sadhus attendent un âge avancé ; c’est en vieillissant qu’ils décident de renoncer à toute attache matérielle. Très souvent, ils sont d’ailleurs officiellement morts pour l’état indien.Ils coupent tout lien avec leur famille et ne possèdent quasiment rien. Ils revêtent une longue tunique que l’on appelle longhi. Cependant, rien ne les oblige à porter cet habit. Certains courants de sadhus se promènent toujours nus. N’ayant pas de maison propre, ils se déplacent continuellement sur les routes et deviennent des mendiants, comptant sur la générosité des gens pour survivre. Les dons sont leur seule manière de se nourrir. Dans les familles hindoues croyantes, il n’est pas rare d’avoir recours à un sadhu pour arranger des problèmes familiaux. Pour les hindous, ils sont des représentants terrestres des dieux et à ce titre sont généralement adorés. Les sadhus représentent environ 0,5% de la population indienne, ce qui correspond à environ cinq millions d’individus. Être sadhu n’est pas une vocation réservée aux hommes ; parmi ces millions de sadhus, on distingue environ 10 % de femmes que l’on peut appeler sadhvi. En Inde et de plus en plus à travers le monde, ils sont connus sous le nom de « baba ». Cette appellation s’est développée en partie grâce à Baba Rampuri. Cet homme, américain d’origine, est parti en Inde à l’âge de 18 ans et a renoncé à tout, y compris son nom, pour devenir sadhu. C’était en 1969. Il est devenu célèbre en Occident après avoir écrit "l’autobiographie d’un sadhu". © Jean-Yves JUGUET ®
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Bénarès qui se nomme aujourd'hui Varanasi, cité sacrée de Shiva, est l'une des villes les plus saintes de l'Inde et l'une des plus anciennes dans le monde. © Jean-Yves JUGUET ®
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l'Aarti est un spectacle vraiment unique. il s'agit d'un rite religieux de la plus haute importance. Ce rituel a lieu en fin de journée au coucher du soleil. Elle rassemble de nombreux fidèles qui viennent à pied ou en bateau. La nuit commence à tomber doucement. Les 7 petits parapluies qui marquent l'emplacement des 7 prêtres qui vont officier s'éclairent pendant que les fidèles continuent d'affluer. Puis les prêtres arrivent, se mettent devant leur petit autel respectif recouvert d'un tissu de couleur orangée où sont disposés les divers objets qui vont servir au rituel. La cérémonie débute par un dépôt de couronnes de fleurs fraîches sur les tableaux représentant la déesse Ganga. Suivent des prières adressées à la déesse. Vont se succéder ensuite des gestes ancestraux empreints d'une grande solennité. Les sept prêtres parfaitement coordonnés refont les mêmes gestes aux quatre points cardinaux avec les bâtons d'encens, le gros diffuseur d'encens, le feu sous deux formes différentes, l'eau, l'éventail en plumes de paon et le plumet. Tout en secouant de la main gauche une cloche pour attirer l'attention de la déesse. Le feu purificateur est présenté avec deux objets différents : un grand bougeoir qui comporte de nombreuses bougies puis une coupe à tête de cobra. Une fois le feu éteint par des gouttes d'eau du Gange, les prêtres continuent leurs gestes symboliques avec l'éventail en plumes de paon puis avec un énorme plumet. Au bout d'une heure, la cérémonie s'achève par des chants repris en cœur par la foule. Puis chaque officiant lance quelques gouttes d'eau sur les pèlerins et une pluie de pétales de fleurs sur le fleuve. © Jean-Yves JUGUET ®
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Il y a une grande différence entre la personne qui pratique le yoga ( même régulièrement ) et un yogi. Un yogi est une personne qui dédit sa vie à la pratique spirituelle et au yoga. Toutes ses actions, sa manière de vivre, de se comporter, de travailler, de penser…se feront dans la conscience et la philosophie du yoga. Sa vie de tous les jours EST sa pratique du yoga. Etre yogi est un état d’esprit, une hygiène de vie, qui s’appliquent au jour le jour. Sa vie se rapproche d’un Saddhu ou d’un mystique, à la différence qu’il vit dans le monde. Un yogi n’a pas besoin de se retirer du monde, ni de porter un vêtement spécial. Il peut exercer n’importe quel métier et vivre une vie normale, seul ou en famille. Il n’est attaché à aucune religion ni croyance. © Jean-Yves JUGUET ®
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La religion, vieille de plus de mille ans, est sorte de paganisme lamaïsé. Elle est pratiquée par les Naxi de langue tibéto-birmane, une des nombreuses minorités ethniques de la Chine (260 000 personnes). Ils vivent dans le Nord de la province Yunnan, principalement dans les préfectures de Lijiang, Weixi, Zhongdian, Ninglang et Yongsheng. La religion traditionnelle Naxi, le Dongba, possède beaucoup de caractéristiques de la religion tibétaine prébouddhique Bonpo. C'est une forme d'animisme chamanique qui tire son nom de ses prêtres, les « Dongba ». Les fidèles sont invités à chanter des textes sacrés lors des fêtes et de diverses cérémonies, comme les mariages et les enterrements. Les prêtres, également connus sous le nom d'« hommes sages », jouent un rôle important dans la culture Naxi. Ils prêchent l'harmonie entre l'homme et la nature. L'influence tibétaine se fait sentir dans leurs costumes ; ils portent des images des dieux de l'ancienne religion Bonpo sur leur couvre-chef. Des drapeaux tibétains de prière et des offrandes taoïstes peuvent parfois être aperçus dans leurs cérémonies rituelles. Pour les Naxi, les Tibétains, les Bai et eux-mêmes descendent d'un même couple formé par un homme et d'une déesse. Le culte des ancêtres et des forces de la nature constitue sa caractéristique dominante. Les rituels, préservés grâce à des pictogrammes, des écrits et des tableaux religieux, en sont le mode d'expression principal. Le prêtre est l’héritier naturel de cette culture. Les oracles dongba utilisent des osselets pour leur divination. La culture dongba utilise des totems notamment pour les tombes. Pour les Naxi, il est irrespectueux de photographier les sculptures des tombes. Dans la culture dongba, il ne faut jamais retourner en arrière sur un chemin emprunté, les bâtiments religieux ont donc généralement 2 portes, une pour l'entrée, une autre pour la sortie. © Jean-Yves JUGUET ®
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UNE RELIGION MONOTHÉISTE Le judaïsme professe le monothéisme, croyance en un Dieu unique et transcendant, qu’exprime la prière récitée plusieurs fois par jour comme profession de foi, Shema Israël (premiers mots hébreux de la prière). Le nom de Dieu le plus fréquent dans la Bible juive est Yahvé (qui signifie « il est » en hébreu). Il s’écrit encore YHWH, forme consonantique imprononçable, car les Hébreux croyaient à l’interdiction de prononcer le nom sacré de Dieu. Ils évitaient aussi ce sacrilège en l’appelant Seigneur (Adonaï). Yahvé est plein de justice et de rigueur pour Israël, le peuple élu de ses enfants. Dans la culture du Livre, sens étymologique du mot « Bible », le Dieu juif est l’Éternel, tant de l’histoire que de la nature. Modèle du christianisme et de l’islam, le judaïsme se distingue par l’absence de clergé hiérarchique ; les rabbins, interprètes des textes, ne sont pas des représentants de Dieu, et leur fonction n’est pas sacrée, car pour les juifs la relation avec Dieu est directe. Le judaïsme met en effet davantage l’accent sur la conduite que sur l’application précise d’un code religieux. Il est donc difficile de séparer le droit et la morale de la religion : toute faute est plus ou moins un péché. On comprend alors que les lois juives recouvrent tous les domaines de la vie. Le judaïsme est une religion d’ici-bas. Yahvé règne, et non les rois, et Israël est parfois dénommé « royaume de prêtres ». L’objectif est la justice et la paix sur Terre. © Jean-Yves JUGUET ®
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TOUS LES SADHUS NE SUIVENT PAS LE MÊME CHEMINEMENT Le sadhu s’adonne, selon le courant auquel il appartient, à des rituels précis tels que la méditation ou la lecture de mantras (prières). Souvent, il fume du cannabis ou du haschich pour quitter les sensations et sollicitudes matérielles terrestres et atteindre la libération spirituelle. (L’usage des drogues est interdit en Inde mais le sadhu n’existant plus pour la loi des hommes n’est pas concerné par cette interdiction). Tous les sadhus ne suivent pas le même cheminement, les courants d’influence étant différents. Son apparence doit correspondre à son appartenance au courant retenu en arborant des signes précis peints sur son visage: Pour les adeptes de Shiva, le front est barré de trois traits horizontaux. Pour les adeptes de Vishnou, le front est barré d’un U majuscule avec un trait vertical entre les deux branches) , en respectant une couleur précise de son longhi (vêtement homme – étoffe de coton drapée autour de la taille), en portant tel collier, telle bague ou chaine ou encore en s’accompagnant d’accessoires déterminés (récipients pour la nourriture et l’eau: kamandal, tumarietlota). Les shivaïtes représentent une majorité. Ils vénèrent la déesse Shiva (puissance destructrice). Cette majorité se compose notamment des Nagas Baba qui vivent nus, le corps enduit de cendres issues des crémations. Cette nudité étant le signe de leur extrême renoncement. Ils sont adeptes de la mortification du sexe en y attachant des poids dans le but de le désexualiser. Ils ont un esprit guerrier, certains se déplaçant toujours avec épée, hache ou trident en réminiscence d’un lointain passé. Les aghoris quant à eux se basent sur l’égalité d’âme et d’humeur. Ils ne cautionnent pas l’existence des notions de pureté et d’impureté. D’autres sadhus, moins nombreux que les shivaïtes, dédient leur vie à Krishna (8ème incarnation de Vishnu, dieu conservateur de l’Univers), à Vishnu, à Rama (7ème incarnation de Vishnu) ou encore à Shakti (l’énergie féminine, le principe actif et extériorisé d’une divinité masculine). © Jean-Yves JUGUET ®
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En 1993, le réalisateur Bernardo Bertolucci, pris par l'insondable charme du Dzong de Paro, tourna une partie de son film «Little Buddha» dans ce monastére. © Jean-Yves JUGUET ®
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L’importance de la religion au Cambodge est attestée par la devise du pays « Nation – Religion – Roi ». Introduit par Jayavarman VII (1181-1218) dans le royaume Khmer, après l'hindouisme, le bouddhisme theravada est devenue la religion officielle du Cambodge, pratiquée par 96% de la population. Cette majorité bouddhiste côtoie en paix un peu plus de 2% de musulmans (essentiellement de l’ethnie Cham), 1% de chrétiens et quelques tribus montagnardes (Khmers Loeu) pratiquant l’animisme. D’ailleurs, la liberté de culte est inscrite dans la Constitution cambodgienne. © Jean-Yves JUGUET ®
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Le monastère de Tovkhon est perché à 2400 m au-dessus de la vallée de l'Orkhon. Il rassemble plusieurs petits temples, dont le plus ancien a été construit en 1654 pour Zanabazar, qui fut le premier chef spirituel des bouddhistes de la lignée des Gelugpas en Mongolie. © Jean-Yves JUGUET ®
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Il y a 250 ans, la communauté cantonaise de Saigon fit construire une salle de rassemblement pour les Chinois adeptes des croyances taoïste et bouddhiste. En 1830, on construisit un vrai temple dédié à la déesse Thien Hau « Epouse du Ciel », une des principales divinités du panthéon chinois. Elle est considérée comme protectrice des pêcheurs, des marins et des voyageurs. Le temple est entouré de trois côtés par des maisons ; seule sa façade principale est accessible. Tous les matins devant cette façade se déploient des vendeurs de nourriture des rues, des marchands ambulants et des marchands d’oiseaux. Souvent les acheteurs libèrent les oiseaux à peine achetés : il s’agit d’une « bonne action » qui, ils l’espèrent, leur permettront d’obtenir un meilleur karma lors de la prochaine réincarnation. L’entrée du temple est ornée des habituels lampions rouges et son toit est surmonté de beaux bas-reliefs qui portent des personnages en porcelaine, des sculptures et des représentations d’animaux. L’intérieur est rempli de longues tiges d’encens ou d’encens en forme de spirales pendues au plafond, dont la fumée est censée porter les vœux des fidèles au ciel. Sur l’autel principal se trouvent 3 statues : Thien Hau est flanquée des statues de Long Mau, responsable du bien-être et de la fortune, et de Kim Hoa Thanh Mau, déesse de la fécondité. © Jean-Yves JUGUET ®
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Sadhvi Bhagawati Saraswati a été élevée dans une famille américaine à Hollywood en Californie et est diplômée de l'Université Stanford. Elle terminait son doctorat quand elle a quitté l'Amérique en 1996 pour vivre à Parmarth Niketan à Rishikesh, en Inde. Elle y vit depuis 23 ans engagée dans la pratique et le service spirituels. En 2000, Sa Sainteté Swami Chidanand Saraswatiji, l'un des chefs spirituels les plus vénérés en Inde et président de Parmarth Niketan, l'initia officiellement à l'ordre de Sanyas (renonciation monastique). À Parmarth Niketan, Rishikesh, où elle vit la majeure partie de l’année, elle donne des discours spirituels et des satsangs au quotidien, enseigne la méditation, donne des conseils et supervise une myriade de projets et d’activités humanitaires et de bienfaisance. © Jean-Yves JUGUET ®
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Bénarès (appelée aussi Vârânasî) est l'une des plus anciennes villes du monde. C'est aussi une cité réputée pour sa ferveur religieuse et ses fameux Ghats (une centaine environ sur 7 km). Les berges du Gange sont recouvertes de marches en pierre qui permettent aux pèlerins hindous de venir se purifier dans le fleuve. Chaque Hindou doit venir au moins une fois dans sa vie en pèlerinage à Vârânasî. L'eau du Gange les purifie de tous leurs pêchés. Offrandes, prières, purification, baptêmes et crémations, les Ghats sont utilisés pour tous les gestes religieux. Certains Ghats servent essentiellement pour les crémations ce qui est le cas du Ghat Manikarnika. Les Hindous en se faisant incinérer sur les bords du Gange, souhaitent que leurs cendres partent dans le fleuve sacré. Le mieux pour observer les rituels religieux et découvrir les Ghats et d'y aller tôt le matin. Ne pas hésiter à monter dans une barque et à longer les rives afin de mieux observer cette vie le long du fleuve. Vous pourrez aussi apercevoir les sâdhus, ces hommes saints dévêtus installés sur les Ghats. Des hindous s'installent sur les Ghats pour faire du yoga. Les berges du Gange sont animées tout au long de la journée, du matin au soir. Des cérémonies et fêtes religieuses y sont souvent organisées le soir à la lueur des bougies et des lanternes. © Jean-Yves JUGUET ®
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Le monastère Bouddhiste de Pemayangtse situé dans l'ouest du Sikkim, dans la région de Pelling est hautement vénéré, il est l'un des plus anciens monastères de l'État, il se dresse au sommet d'une colline surplombant les ruines historiques de Rabdentse, l'ancienne capitale du royaume du Sikkim. Pemayangtse se traduit par «lotus parfait et sublime» et est censé représenter l'un des quatre réseaux de nerfs (vaisseaux) du corps humain. Dédié à Padmasambhava (Gourou Rinpoché qui a ranimé le bouddhisme au Tibet), ce monastère se distingue par les statues le representant ainsi que de ses deux épouses. © Jean-Yves JUGUET ®
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Le réalisateur Bernardo Bertolucci, pris par l'insondable charme de Paro, y tourna une partie de son film, «Little Buddha». © Jean-Yves JUGUET ®
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© Jean-Yves JUGUET ®
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Chitrakoot, la ‘cité des merveilles’ est une ville de pèlerinage qui palpite et vibre au son du mantra "Ram Ram Sita Ram". La légende veut que le dieu Rama, son épouse Sita et son frère Lakshmana aient vécu onze années et demi d’exile dans les épaisses forêts de Chitrakoot. De nombreux saints et poètes y élurent aussi domicile. © Jean-Yves JUGUET ®
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Le Ladakh, haut lieu du bouddhisme tibétain : Les 2/3 des habitants du district de Leh sont adeptes du bouddhisme lamaïste (tibétain), introduit au Tibet au VIIIe siècle par Padmasambhava (alias Guru Rinpotché), puis au Ladakh vers le Xe siècle. Les fidèles appartiennent, comme chaque monastère, à l’une ou l’autre des 4 écoles principales, qui partagent l’essentiel de leur doctrine mais mettent l’accent sur diverses formes de pratiques. Le plus ancien courant est celui des Bonnets rouges (Nyingmapa), fortement tourné vers les aspects ésotériques du tantrisme – l’étude de vieux écrits hindous considérés comme contenant la parole du Bouddha et permettant de canaliser son énergie pour progresser plus vite sur la voie de l’illumination. Les Kagyupa, axés sur la tradition orale et eux-mêmes subdivisés en plusieurs écoles (la principale étant celle des Drukpa), ont leur siège au Sikkim, à Rumtek, mais une controverse existe depuis des années pour la nomination du karmapa, leur chef spirituel (réincarné). Le personnage de Milarépa, un grand maître très vénéré, responsable de la 2de diffusion du bouddhisme au Tibet au XIe siècle, leur est associé. Les Sakyapa, peu nombreux et davantage tournés vers l’ascétisme (dont la charge suprême se transmet d’oncle à neveu !) s’inspirent, eux, des enseignements du maître yogi indien Virupa. Quant aux célèbres Bonnets jaunes (Gelukpa), ils sont issus d’une réforme menée au XVe siècle. L’actuel dalaï-lama (« océan de sagesse ») appartient à cet ordre, mais les gelukpa sont finalement assez peu nombreux au sud de l’Himalaya. Au Sikkim, un seul monastère leur est attaché, à Gnathang. Si le bouddhisme tibétain conserve un rôle essentiel dans les sociétés himalayennes, il n’échappe pas à une certaine crise des vocations. La tradition veut (ou plutôt voulait...) que les familles envoient leur 2d fils au monastère, dès l’âge de 5 ou 6 ans, où ils rejoignaient orphelins et enfants manifestant des dispositions particulières pour l’étude. Des années plus tard, les jeunes moines vont parfaire leur formation théologique dans les grands monastères du Sud de l’Inde, qui ont remplacé ceux du Tibet, où ils se rendaient avant l’invasion chinoise. Au sommet du gompa (monastère) : le rinpotché, le « précieux », n’est pas issu de la formation continue, mais choisi par un panel de dignitaires religieux en tant que réincarnation du rinpotché qui l’a précédé à ce poste, souvent sous la forme corporelle d’un enfant très jeune – qui va vivre au monastère avec sa mère pour y être formé. Comment est-il choisi ? Lorsqu’il « reconnaît » les objets du défunt rinpotché en affirmant qu’ils sont les siens... Les lamas jouent un rôle important en tant que guides spirituels, mais aussi social – aidant parfois à arranger certains des mariages, ou praticiens de la médecine traditionnelle. © Jean-Yves JUGUET ®
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Le monastère de Basgo, situé à 3292 mètres d'altitude, est situé sur les rives de l'Indus, au Ladakh, également connu sous le nom de Basgo ou Bazgo Gompa, est un monastère bouddhiste situé dans le district de Leh, dans le Ladakh, dans le nord de l'Inde. Il se trouve à 40 km de Leh en direction de Srinagar. Le monastère a été construit par les dirigeants de Namgyal en 1680 et est situé au sommet d'une colline surplombant les vestiges de l'ancienne ville. Il est réputé pour sa statue de Bouddha et ses peintures murales. C’était un centre culturel et politique qui a pour caractéristique d’être le seul endroit où subsistent des peintures murales originales du XVIe siècle. Ce monastère a été classé parmi les 100 sites du patrimoine les plus rares au monde en 2000-2001 par la World Heritage Foundation. © Jean-Yves JUGUET ®
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Le monastère a été fondé en 1416 par Jamyang Chojey, un disciple direct de Je Tsongkhapa, le fondateur de l'école guélougpa. Le Monastère de Drepung est considéré comme le plus important des trois principaux monastères de la secte des Bonnets Jaunes, religion principale du Tibet. C'est en effet l'un des « Trois grands monastères de Lhassa » avec le monastère de Sera et le monastère de Ganden. Situé à 5 km à l'ouest de Lhassa, le monastère de Drepung donne l'impression d'être une cité fortifiée sur le versant de la montagne Gebeiwuze. Sur 200 000 m², s'étend tout un ensemble de temples, d'édifices et de passages qui s'entrecroisent. A son apogée, le monastère de Drepung accueillait plus de 10 000 moines ! Le Monastère de Drepung était d'ailleurs la résidence des Dalaï-lamas jusqu'à ce que le Vème d'entre eux fasse construire le Palais du Potala. C'est ici que furent enterrés les IIème, IIIème et IVème Dalaï-lamas. © Jean-Yves JUGUET ®
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Le Monastére de Sera se trouve à 5 km au nord de Lhassa et plus précisement du Jokhang (premier Temple Bhouddiste edifié en 650 et lieu le plus important du Tibet avec le Potala) Construit par un disciple de Tsongkhapa en 1419, le Monastére de Sera n’abrite plus que 500 moines. Il est aujourd’hui encore le point de départ régulier des manifestations antichinoises. Tous les jours (sauf le lundi) à 15h, les moines du monastère de Sera se retrouvent pour débattre de la doctrine bouddhiste. Ces débats ont lieu en plein air et font partie de la méthode d’apprentissage des soutras et des autres textes sacrés. Il est possible d’y assister mais recommandé de se faire discret. © Jean-Yves JUGUET ®
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Palais-forteresse construit à Lhassa au XVIIe siècle par le 5e dalaï-lama, Lobsang Gyatso, le palais du Potala fut le lieu de résidence principal des dalaï-lamas successifs jusqu'en 1959, date de la fuite du Tenzin Gyatso, le 14e dalaï-lama, à Dharamsala en Inde. Le Potala comprend deux palais. Le palais Rouge, à la fonction exclusivement religieuse, abrite, outre les stupas des dalaï-lamas, de nombreux sanctuaires. Il est entouré par le palais Blanc, où se trouvaient les quartiers résidentiels et, jusqu’en 1959, le gouvernement et l’administration centrale du Tibet. L’ensemble compte jusqu’à treize étages et plus de mille pièces. L’intérieur en est somptueusement décoré. Les murs sont peints de motifs combinant du rouge carmin, du bleu intense et du jaune d’or, de fresques mettant en scène des récits tirés des Écritures bouddhiques et de représentations de Bouddha. Dans les différentes pièces, aux sols couverts de tapis, sont également accrochés des thangkas, peintures sacrées sur rouleau de toile, et de riches brocarts. Chapelles, niches et vitrines sont remplies de statues précieuses. Les nombreux autels sont recouverts de soies colorées et ornées de joyaux. Le Potala est aujourd’hui un musée. Vingt ans de restauration ont préservé la patine des siècles durant lesquels il fut à la fois le centre des pouvoirs temporel et spirituel. Le pouvoir politique s’est déplacé, mais la puissance spirituelle demeure, et vaut bien un long chemin ponctué de 100 000 prosternations. © Jean-Yves JUGUET ®
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Le Temple de Jokhang se situe à à peine 1 km du Palais du Potala. Localisé dans la vieille ville de Lhassa, c'est, pour les Tibétains, le premier lieu de culte de la religion officielle du Tibet, celle des Bonnets Jaunes. Ce somptueux monastère de Jokhang est aussi important que le Palais du Potala lui-même. Il fait d'ailleurs parti des sites inscrits au Patrimoine Mondial dans l'ensemble du Palais du Potala. Cette destination sacrée des fidèles est aujourd'hui encore très respectée. Tous les jours de nombreux pèlerins font le voyage jusqu'a Jokhang pour prier, non seulement à l'entrée des temples mais aussi sur les différents chemins de prières faisant le tour du monastère. Tout comme le Palais du Potala, le Monastère de Jokhang abrite des trésors sans pareil. Le plus sacré de tous est la statue de taille réelle du Bouddha Sakyamuni lorsqu'il était âgé de 12 ans. Cette statue entièrement dorée et ornée de scintillants bijoux est la relique la plus sacrée aux yeux des Tibétains. Elle fut offerte en tant que dote par la princesse Wencheng, lorsqu'elle se maria avec le roi Songsten Gampo. Un autre trésor tibétain du temple de Jokhang serait le toit du monastère. Cette toiture dorée est d'une grande splendeur ; les tuiles, les cerfs, la roue de la Loi, le capricorne et tous les éléments d'ornement sont en dorure. C'est un chef d'œuvre incomparable. Toutes les pièces du monastère resplendissent d'œuvres d'art offertes et confectionnées pour le Temple de Jokhang. Certains des tangkas ont même été brodés avec des fils d'or ! © Jean-Yves JUGUET® Moulins de prieres du Jokhang © Jean-Yves JUGUET ®
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Situé au Ladakh, en Inde, dans la chaîne de l'Himalaya, le col de Khardung n'est qu'à 39 km de Leh sa capitale, mais ces quelques kilomètres vous font passer de 3.500 m à une altitude de 5.602m, soit un peu plus de 2000m de denivelé ! C'est la route carrossable la plus haute du monde, devant le col de Taglang La. A ne pas manquer d'explorer la vallée de la Nubra qui se trouve de l'autre côté. © Jean-Yves JUGUET ®